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LES TINEOIDES, des Microlépidoptères "Teignes et Mites" (8) :

10-Famille des Oécophorides :

-famille importante d'environ 3000 espèces mondiales
-envergure 12-25 mms, (des espèces exotiques font 40 mm et quelques-unes sont microptères sans A2)
-couleur brune, jaunâtre, noireou blanche avec motifs ternes ou au contraire vifs
-ailes postérieures souvent plus large que les antérieures


Silhouette d'Oecophoride

-chenilles phytophages, décapeuses et mineuses ou saprophages (se nourrissant de produits alimentaires comme Hofmanophila : grains, biscuits ou de lainages, fourrures, linge...)
-on peut trouver les chenilles saprophages dans les locaux humides ou dans les nids d'oiseaux...


Les deux Oécophorides à larves kératophages les plus communes dans les habitations, Hoffmannophila pseudospretella et Endrosis sarcitrella : ces deux espèces peuvent aussi s'attaquer à des denrées entreposées autres que celles contenant de la kératine ( dérivés des céréales) planche de G.Chauvin


"Teigne brune des céréales" : Hofmannophila pseudospretella - "Teigne à masque blanc" : Endrosis sarcitrella (photos G.Chauvin)


Autre Hofmannophila pseudospretella (photo J.Bierrewaerts) - Autre Endrosis sarcitrella (photo J.M.Chauvin)


Autre Endrosis sarcitrella...sur un mur dans une maison


Hofmannophila pseudospretella


Telechrysis tripuncta, 12 mm, tête jaune , antennes aux extrémités blanches, chenilles dans les tiges mortes des Ronciers...

Les Dépressariines suivants (Depressaria-Agonopterix-Orophia...) ont rejoint récemment la Famille des Elachistides! :

Depressaria pastinacella et d'autres espèces voisines ont des chenilles grises tachetées de noir mineuses nuisibles sur Ombellifères (panais, carotte...); font une toile autour des fleurs et minent les tiges...


Depressaria pastinacella : Oecophoride des fleurs d'Ombellifères (Apiacées) - Agonopterix propinquella (photo M.Chevriaux) - Agonopterix ocellana mâle, la femelle est de teinte plus sombre; la chenille vit sur les saules et osiers dont elle provoque l'enroulement des feuilles; elle vit dans cet abri qu'elle tapisse de soie; comme la Dépressarie de l'Oenanthe, elle passe l'hiver à l'état d'adulte (photo G.Chauvin)


Autre Depressariine : Agonopterix ocellana...(photos A.Linda)


Agonopterix purpurea...(photo A.Wojtyra)


Agonopterix scopariella (photo J.Bailloux) - Probablement Agonopterix arenella...(photos C.Fortune, Corse)


Agonopterix arenella, envergure 20 mm, chenilles ur "chardons", octobre 2013 - Agonopterix sp. (photo G.Champier, isère)


Chenille d'Agonopterix sp....(photo G.Champier)


Agonopterix yeatiana, envergure 20 mm, chenille sur diverses Apiacées (Carotte, Oenanthe, Chaerophylle...) provoquant l'enroulement des feuilles - Depessaria sp., envergure 15 mm, tête un peu dorée et taches alaires, mais sans genitalias pas de certitude (photos G.Chauvin)


Depressaria albipunctella (photo A.Linda, Lucmau, Gironde) - Depressaria ultimella...(photo M.Chevriaux)


Probablement Depressaria chaerophylli...(photos M.Le Masson)




Chenille de Depressaria chaerophylli...(photos G.Champier, Isère)



Depressaria sp. (montage-photos M.J.Ledoux, Var)

Depressaria daucella (= Tinea daucella) est interessante à plusieurs titres : intérêt pédagogique pour montrer comment un insecte s'adapte pour que son développement soit coapté à celui de sa plante-hôte (essentiellement Oenanthe crocata ou "Oenanthe safranée", Apiacée des zones humides et bords des fossés comme en Bretagne); de plus, c'est un véritable "réservoir" de parasitoïdes qui s'intéressent aussi aux ravageurs des plantes cultivées ( "Teigne du poireau" en particulier); jardiniers et agriculteurs ne devraient donc pas détruire systaématiquement cette plante, réservoir d'auxiliaires; Les tiges creuses des Oenanthes qui ne sont pas fauchées mais qui restent en place tout l'hiver, permettent à divers petits arthropodes de profiter du trou que les chenilles y ont creusé pour aller s'abriter en hiver...

Les photos et planches suivantes, dues au travail de Georges CHAUVIN, illustrent ce propos :


Depressaria daucella : chenille - imago (envergure 22 mm)


Depressaria daucella : tiges ouvertes d'Oenanthe montrant chenilles et nymphes à l'intérieur


Autre chenille de Depressaria daucella...(photo R.Clochard)


Cycle de Depressaria daucella



Importance de la conservation des tiges sèches en hiver : le trou de Depressaria est circulaire, il est agrandi par les mésanges pour capturer les proies (insectes ou araignées) entrées dans les tiges par le trou fait par la chenille : photo G.Chauvin




Petite chenille jaune à points noirs phytophage (sur Fenouil) proche de Depressaria heraclei...(photo J.P.Lavigne)


Autre chenille de Depressaria radiella (Depressaria heraclei)...(photos J.Bailloux, Var)


Autre stade plus avancé de Depressaria heraclei (photo H.Maleysson)


Autres petites chenilles de Drepessarine: Depressaria sp - Depressaria heraclei (photos H.Maleysson)


Depressaria ululana, chenille sur Apiacée du genre Bunium (photos C.Desjacquot, Eygliers, Hautes-Alpes)


Orophia ferrugella, 8 mm de long...(photo G.Champier, Is`re)


l'"Oecophore nervurée" Alabonia geoffrella, 10 mm, aux palpes très longs


Autres photos d'Alabonia geoffrella




Autre Alabonia geoffrella en juin en Bretagne


L'"Oécophore nervurée" Alabonia geoffrella, environ 10 mm (photos P.Falatico et J.P.Marino)


Autre Alabonia geoffrella (photo J.P.Marino)


Alabonia geoffrella, commun au voisinage des orties...(photos C.Fortune, Bretagne)


Oecophora bractella, envergure 15 mm...(photos J.Balda et M.Ponsot)


Autre Oecophora bractella...(photos G.Champier)


Autre Oécophoride Oécophorine : la "Dasycère soufrée" Esperia sulphurella, envergure 11 mm, chenille dans bois mort...(photos D.Frouin)


Autre Esperia sulphurella...(photo P.Falatico)


Autre Esperia sulphurella qui apparait assez tôt dans l'année (photos H.Maleysson)


Esperia sulphurella sur Angelica archangelica dans un jardin breton fin avril...




Autre Esperia sulphurella...(photos P.Falatico)


Esperia sulphurella : gros plans sur la tête et les palpes


Esperia oliviella, Cévennes en juillet...(photo M.Chouillou)


Esperia oliviella, environ 10 mmm d'envergure, chenille dans bois mort de chêne, noisetier (photos M.Chevriaux) - Carcina quercana


Autre Esperia oliviella...(photos A.Wojtyra, Oise)


Dasycera oliviella...(photos P.Falatico, Drôme)

Encore un changement : Esperia oliviella est devenu depuis peu Dasycera oliviella...


Autres variantes de Carcina quercana : mâle (15-19 mm d'envergure) , Oecophoride aux couleurs vives et aux très longues antennes, caractéristique des haies bocagères; les adultes sont présents en juin et juillet et l'espèce est monovoltine; la chenille polyphage, se nourrit des feuilles de divers arbres et arbustes (chêne, hêtre, châtaigner, érable, prunellier, etc); elle vit dans un abri de soie, à la face inférieure des feuilles (photos G.Chauvin, A.Linda et M.Chevriaux)










Autres Carcina quercana issus d'une mine sur sur Quercus robur en juillet...(photos A.Wojtyra, Oise)


Epicallima formosella, 7 mm (photo G.Champier, Isère) - Epicallima bruandella, envergure 10 mm, chenille sur bois décomposé...(photo M.J.Ledoux)


Autre Epicallima formosella, LAA 6 mm...(photos M.Le Masson, Isère)


2 petits Oécophorines voisins : Metalampra cinnamomea, envergure 12 mm -Harpella forficella, envergure 20 mm (photo L.Weitten)


Autre Harpella forficella...(photos P.Prevot, Racrange 57340 le 18/07/2013)


Harpella forficella...(photo C.Desjacquot, Saint-Jorioz, 74)


Harpella forficella...(photos G.Champier)


Autres photos de Metalampra cinnamomea...




Autre Metalampra cinnamomea (photos G.Champier, Isère)




Metalampra cinnamomena/italica, LAA 6,5 mm : il faut disséquer les génitalias pour séparer ces 2 espèces très proches mais cinnamomena a cependant les ailes un peu plus sombres (photos M.Le Masson, Isère)


Oécophoride Chimabachine : la "Teigne du hêtre" Diurnea(Chimabacche) fagella mâle, envergure 25 mm; il existe une forme mélanique (photo C.Fortune) - Autre Metalampra sp. (photo M.Chevriaux)


Autres Diurnea fagella : femelle aux ailes courtes - mâle aux ailes longues...(photos A.Lous)


Diurnea fagella femelle aux ailes courtes...(photo P.Marc)


Autres Diurnea fagella mâles...(photos A.Linda)

Cette espèce a changé plusieurs fois de taxonomie : de la famille des Oecophorides à celle des Lypusides puis, pour certains, à celle des Chimabachides !




Diurnea fagella mâle au repos sur le mur d'une maison en mars...(photos A.Wojtyra, Oise)


Borkhausenia minutella, envergure 12 mm...(photos M.Le Masson, vallée du Grésivaudan)


Borkhausenia nefrax, LAA 5 mm...(photos M.Le Masson, Isère)


Batia unitella, envergure 15 mm, larves sur les champignons des branches mortes à terre...


Batia lambdella, envergure 15 mm...(photo J.M.Chauvin)




Autre Batia lambdella...(photos G.Champier, Isère)




Crassa unitella (=Batia unitella) en zone humide sur Quercus petraea...(photos A.Wojtyra, Oise)


Oécophoride Stathmopodine : Stathmopoda pedella, envergure 12 mm, chenilles ur les Alnus (photo Y.Glon) - Oecophoride Hypercalliine : Hypercallia citrinalis, envergure 20 mm, chenille sur Polygala...(photo R.de La Grandière)


Schiffermuelleria schaefferella proche de S.grandis, envergure 15 mm...(photos A.Linda et M.Ponsot)


Schiffermuelleria grandis...(photo J.M.Desjacquot)


Oecophorides Philobotines à allure de Crambide : Pleurota aristella, envergure 21 mm, chenille sur plantes basses...(photos J.M.Chauvin et M.Billard)


Pleurota aristella et gros plan sur les palpes...(photos H.Robert)


Autres Pleurota aristella...(photos M.Billard, J.P.Marino et G.Champier)


Pleurota aristella femelle...(photos M.J.Ledoux, Var)


Autre Pleurota aristella...( photos P.falatico)


Pleurota marginella...(phot, J.P.Lavigne, Queyras)


Pleurota pyropella...(photos J.P.Lavigne, Queyras)

sous-Famille des Stathmopodines :

Genre Stathmopoda : Microlépidoptère (10 mm d'envergure) fréquente les aulnes en été; la couleur jaune et noire des ailes est individuellement variable; de plus, la forme exacte des taches est difficilement perceptible en raison des effets de brillance variables en fonction de l'incidence de la lumière; l'examen des genitalias seul permet d'identifier l'espèce; par contre, l'attitude des adultes au repos permet d'identifier le genre : attitude qualifiée de "tétrapode" par certains auteurs (Adulte en position surélevée sur ses 2 premières paires de pattes peu écartées l'une de l'autre et projetées à angle droit par rapport à l'axe du corps); la larve se développe dans les "cônes" d'Alnus glutinosa où elle mange les graines


Stathmopoda sp. en attitude "tétrapode" (photos G.Chauvin)


Stathmopoda sp. : exemplaire en collection de G.Chauvin




Autre Stathmopoda pedella endormi sur Alnus glutinosa...(photos A.Wojtyra)


Stathmopoda pedella...(photos G.Champier, Isère)

10'-Famille des Lypusides (ancienne sous-Famille des Amphisbatines) :


Pseudatemelia flavifrontella, envergure 20 mm (photos G.Champier)
(Pseudatemelia josephinae est très proche et se distingue par les palpes plus clairs ! )






Lypusa sp. sur Asplenium scolopendrium...(photos A.Wojtyra, Oise)




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