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TINEOIDES et autres petites Familles voisines (10) :

Il y a encore d'autres Familles de Tineoides dont les Orneodides aux ailes plumeuses divisées en 6 à 12 lanières aux chenilles mineuses, les Lyonetiides de très petite taille (2-8 mm) aux chenilles également mineuses comme Lyonetia clerkella qui est une "Teigne à mine sinueuse" des haies de laurier-cerise...

Les "Alucites" ou "Ornéodes" (qui semblent proches des "Ptérophores") font partie de la Famille des Alucitides ou Ornéodides (Super-Famille des Tineoïdes) :


L'"Ornéode du Chèvrefeuille" Alucita (Orneodes) hexadactyla ailes en 6 lanières plumeuses chacune, envergure 12-13 mm, ailes à plat au repos, chenille rose sur Lonicera (très belles photos de P.Pinson)




Autre Alucita hexadactyla...(photos A.Wojtyra, Oise)


Alucita grammodactyla, envergure 15 mm, chenille sur Scabieuses (photo M.J.Ledoux, Var) - Autre photo d'Alucita hexadactyla...(photo J.P.Marino)



L'"Ornéode de Huebner" Alucita huebneri, (photos M.J.Ledoux, Var)

La famille des Lyonétiides est issue des Tinéoides comme celle des Ochenheimerides, à la suite de laquelle elle est habituellement mentionnée; les ailes sont réduites à de longues lames étroites très fortement frangées; Le genre LEUCOPTERA (= Cemiostoma) possède des chenilles mineuses des feuilles ou des tiges de végétaux; 3 espèces remarquables par leur blancheur et aussi par la petitesse des imagos ( 4 à 7 mm d'envergure) sont communes dans les jardins : Leucoptera spartifoliella ( sur Genêt), Leucoptera lathyrifoliella (sur Lathyrus et autres pois vivaces), Leucoptera lothella (sur Lotiers) :


Leucoptera lathyrifoliella - Leucoptera lotella (montages photos G.Chauvin)

Les adultes de ces trois espèces sont recouverts d'écailles blanches, même les yeux sont encapuchonnés par les écailles (cf. photos M.E.B suivantes de G.Chauvin)


Leucoptera spartifoliella : trompe - patte recouverte d'écailles blanches (M.E.B)


Leucoptera spartifoliella : tête encapuchonnée par les écailles blanches - tête débarassée d'une partie de ses éailles (M.E.B)


Leucoptera laburnella : envergure 8 mm, sur Fabacées arbustives, ici sur Cytise (photos G.Chauvin)
(Quand les antennes sont rabattues, les yeux peuvent être totalement cachés par les écailles qui recouvrent leur base (photos M.E.B précédentes); quand l'insecte vole ou se déplace, il relève ses antennes, ce qui dégage totalement ses yeux; la photo de droite en vue ventrale illustre ce fait !)

Les photos suivantes représentent les diverses étapes du cycle de Leucoptera laburnella, sur feuille de Cytise, suivies par G.Chauvin :


L'oeuf est déposé sur la face inférieure d'une feuille de Cytise (Laburnum anagyroides); la chenille pénètre à l'intérieur de la feuille et cette zone de pénétration forme un petit anneau brun; à partir de ce point la chenille creuse une galerie peu sinueuse qui atteint en moyenne 1 cm de long; elle prolonge cette galerie par une loge circulaire; au fur et à mesure de l'augmentattion de cette loge, les déjections apparaissent par transparence en anneaux circulaires...


la grande loge terminale - 2 générations cohabitent sur la même feuille...


Etat des feuilles de Cytise minées en septembre...


En fin de développement, la chenille sort de son abri en perforant la face supérieure de la feuille et va tisser son cocon de nymphose sur une foliole différente de celle où elle s'est développée, mais en général sur la même feuille; après avoir replié le bord de la foliole, la chenille élabore un cocon fusiforme; l'exuvie larvaire est toujours rejetée à l'extérieur, par contre l'exuvie nymphale reste fixéee dans le cocon...


Leucoptera laburnella : l'imago début juillet (photos G.Chauvin)

On peut signaler aussi Leucoptera malifoliella aux larves mineuses des feuilles du pommier pouvant occasionner quelques dégâts !


Leucoptera malifoliella au repos près d'un sorbier...(photos A.Wojtyra, Oise)


Chenille de Lyonetia dans son abri soyeux à la face inférieure d'une feuille de chêne (photo G.Chauvin)


Lyonetia sp., 3 mm...(photo M.Le Masson)


Lyonetia clerkella posé sur Ulmus caroinifolia en juin...(photo A.Wojtyra, Oise)

Autre petite famille de Tinéoïdes : les Hiéroxestides :


Exemplaire commun d'Oinophila v-flavum (photo et montage de G.Chauvin)

Autre petite famille voisine, celle des Glyphiptérigides :




Glyphiptérigide Acrolépine Digitivalva pulicariae, 6-7 mm de long, larves mineuses surtout sur feuille d'Erigeron canadensis (photos A.Wojtyra, Oise)
(2 marques blanchâtres sur le dos au 1/4 antérieur et au milieu, la 2e subquadrangulaire pouvant s'étendre jusqu'à la costa et contenant des lignes sinueuses interrompues gris brun perpendiculaires au dos...)


Glyphipterix forsterella (envergure 10 mm) (photo M.Chevriaux) -Glyphipterix schoenicollella (6 mm de long) dans une grande marguerite; sa chenille vit en mineuse dans les graines des Cypéracées des zones humides en particulier sur celles du "Chouin noir", Schoenus nigricans (photo G.Chauvin)


Glyphipterix forsterella avec son ocelle dans la tache noire apicale alaire...(photo M.Le Masson, vallée du Grésivaudan)


Glyphipterix thrasonella, environ 10 mm, sur tige de Juncus au bord d'une rivière bretonne : ailes antérieures bifides à leurs extrémités portant 3 points blancs cerclés de noir (photos M.Le Masson et G.Chauvin)
(La larve dont la morphologie est mal connue se nourrit à l'intérieur d'une tige de Jonc et c'est là qu'elle se nymphose; Il y a une seule génération annuelle en été)


Autre Glyphipterix simpliciella dans une "fleur" de Leucanthème (photos G.Chauvin)


Autre Glyphipterix simpliciella sur un capitule de Leucanthemum...

On trouve de nombreux Glyphipterix simpliciella dans les fleurs de Renoncules ou de Marguerites en mai en Bretagne (de même que de très nombreux Micropteryx calthella dans les fleurs de Renoncule mais jamais ensemble !) :


Autres Glyphipterix simpliciella sur Leucanthème...


Glyphipterix simpliciella en nombre dans une inflorescence de Leucanthème...


Autre Glyphipterix simpliciella...(photos O.Hépiègne)


Glyphipterix fuscoviridella, envergure 15 mm, exemplaire ayant perdu beaucoup d'écailles (photo M.Chevriaux)


Nemophora (Adela) : papillon de petite taille, Famille voisine des Incurvariides ou Adèlides, antennes 4 fois la longueur de l'aile, chenille d'abord mineuse des feuilles puis dans un fourreau sur le sol, commun (photo Laurent Bonherbe)


Autre Nemophora sp. femelle proche de N.cupriacella (photo P.Falatico) - Nemophora fasciella (photo M.Ponsot)

Les auteurs récents regroupent les "Adèles" dans les Incurvariides avec 2 sous-Familles : s-F/ Incurvariines - s-F/ Adèlines


Autre "Adèle" Nemophora (Adela) degeerella ou "Coquille d'or",envergure 17 mm, très longues antennes, vol lent vertical et oscillant, chenille mineuse dans les feuilles d'arbres feuillus...(Photo L.Weitten)-Autre "Adèle" proche de Nemophora metallica


Adela degeerella mâle aux antennes démesurées...


Autre variante de Nemophora degeerella femelle...(photo M.Ponsot)


Adela sp., en juin en Bretagne...




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