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LES LYMANTRIIDES, des "faux Bombyx" aux chenilles forestières ravageuses (3) :

Euproctis chrysorrhoea ou "Cul brun" et Euproctis similis ou "Cul doré" : ces 2 espèces sont souvent confondues mais le "Cul doré" est plus rare
Mâle et femelle blancs avec extrémité de l'abdomen à poils roux ou jaune d'or; le mâle est plus petit avec 6 points aux ailes antérieures (1 ou 2 pour la femelle); 30 à 40 mm d'envergure; pontes sur feuilles
Très nuisibles : chenilles hivernantes dans des nids ou "bourses", polyphages; dégâts de chenilles préhivernantes en automne et posthivernantes au printemps = "Double nuisibilité"; pour le "Cul doré", la chenille est isolée dans un abri et non en groupe
C'est avec le "Bombyx disparate" l'un des Lépidoptères les plus polyphages au dépens des essences Feuillus, ornementales et fruitiers des régions forestières d'Europe centrale !


"Cul brun" et "Cul doré"-"Cul brun" femelle-"Cul brun" mâle


Euproctis chrysorrhoea mâle et son "cul brun" à gauche...(photos P.Falatico)


Le Cul brun"Euproctis chrysorrhoea mâle - Une femelle du "Cul doré" Euproctis physorrhoea dérangée pendant sa ponte, ce qui montre la premi¸re couche d'oeufs recouverte par les poils abdominaux (photos G.Chauvin)


Femelle d'Euproctis chrysorrhoea en train de pondre : les oeufs sont protégés par une bourre importante de poils bruns (photo G.Chauvin)


Nids collectifs larvaires au printemps (mars-avril) d'Euproctis chrysorrhoea : fin avril (photos M.Chevriaux) - sur Rubus arbustif ; les jeunes chenilles commencent à sortir pour se réalimenter (fin mars)


jeunes chenilles (9 mm), sortie hiver, d'Euproctis chrysorrhoea


Chenilles d' Euproctis chrysorrhoea, 32 mm maxi, formations glandulaires rouges bien visibles sur abdomen 6 et 7... (photos P.Pinson et M.Chevriaux)


Nid et chenilles d'Euproctis chrysorrhoea sur Eglantier...(photos C.Fortune)


Nid et chenilles d'Euproctis chrysorrhoea sur Prunellier...(photos C.Fortune)
(ces photos précédentes montrent des chenilles avec des verrues portant des soies brun grisâtre, des rangées longitudinales latéro-dorsales de touffes de soies blanches, des formations glandulaires rouges sur abdomen 6 et 7...et sur les chenilles plus âgées on voit en plus la double ligne discontinue rouge orangée dorsale et la tête noir luisant...)


Chenille jeune d'Euproctis chrysorrhoea...(photos G.Champier)


Autre chenille d'Euproctis chrysorrhoea...(photo R.de La Grandière)


Autre chenille d'Euproctis chrysorrhoea avec les 2 formations glandulaires dorsales nettes (photo G.Chauvin)
(Ces glandes, pourtant spectaculaires et caractéristiques de la famille demeurent toujours peu étudiées quant au rôle de leurs sécrétions : en forme d'entonnoir, elles ont une paroi souple qui permet leur turgescence sous la pression de l'hémolymphe; leur rétractation se réalise grâce à des muscles)


Chenille d'Euproctis chrysorrhoea...(photo A.Bauvey)


Euproctis chrysorrhoea : chenille et sa mue - nymphe dans son cocon de soie lâche (photos P.Falatico)


Euproctis chrysorrhoea : chrysalide et la dernière mue de la chenille à côté...


Euproctis chrysorrhoea : chrysalide (photos P.Falatico)
(photos ci-dessus obtenues d'"élevage"...)


Chrysalides du "Cul brun" - Détail du cremaster (M.E.B) photos G.Chauvin
(Les chrysalides du bombyx cul-brun possèdent un crémaster constitué de nombreux crochets qui les amarrent solidement aux fils de soie du cocon; ces fils sont mélangés à des fléchettes urticantes provenant de la mue larvaire)


Imagos d'Euproctis chrysorrhoea...(photos M.Chevriaux)


Autres exemplaires d'Euproctis chrysorrhoea...(photos Mme Beaufils et C.Fortune)


Autre "Cul brun" Euproctis chrysorrhoea mâle, 30-40 mm...(photos P.Falatico)


Chenille jeune d'Euproctis similis...(photos G.Champier)


Chenille jeune (quelques mm) d'Euproctis similis avec les 2 formations glandulaires dorasles oranges bien visibles...


Un exemplaire du "Cul doré" à moitié mangé (abdomen et ailes postérieures) : Euproctis (Sphrageidus) similis mâle : envergure 32 mm, antennes pectinées, 2 petites taches foncées aux antérieures, chenille sur arbres et arbustes caducifoliés


Autres photos de jeunes chenilles d' Euproctis similis sur Rubus (les soies sont longues noires et grises tandis qu'elles ont plus courtes et brunes chez E.chrysorrhoea)


Chenille très poilue d'Euproctis similis sur Aubépine et autres arbustes à feuilles caduques (ici sur Ribes : "Groseillier fleur")


Autre chenille jeune d'Euproctis similis au corps noir avec longue soies noires ou grises et ligne double médio-dorsale rouge-orange plus ou moins nette; 2 formations glandulaires rouges sur abdomen 6 et 7 (comme pour E.chrysorrhoea) - gros plan sur les 2 formations glandulaires (photo A.Wojtyra)


Chenille de 1ers stades d'Euproctis similis...(photos G.Champier)


Autre stade jeune de la chenille d'Euproctis similis sur Cerasus..( photos A.Wojtyra)


Euproctis similis mâle...(photo M.Lamarlere)


Euproctis similis mâle sur une vitre...(photos Y.Puntous, Lartigau, 31)


Le "Cul-doré" mâle Euproctis similis, envergure 35 mm, 1 macule grise peu visible à l'angle interne de l'aile antérieure, touffe anale jaune doré...(photos M.J.Ledoux, Var)


Euproctis similis mâle...(photos M.J.Ledoux, Var)

Leucoma (Stilpnotia) salicis ou "Bombyx du saule" ou "Apparent" : couleur blanche légèrement écailleuse et brillant comme de la soie; 4 cm d'envergure; chenilles jusqu'à 5 cm hivernant dans les écorces avec touffes de poils blancs dorsales et des verrues sur les côtés brun rouge avec touffe de poils beiges; peuvent complètement exfolier les saules et les peupliers !






Leucoma salicis sur "Saules faux-daphné" Salix daphnoides : chenille, chrysalides et imagos...(photos C.Desjacquot, Avérole, Bessans, 1825 m, 73)




Chenille de Leucoma salicis : série médiane dorsale de taches blanc crème, verrues en relief rougeâtres avec soies blanches ou rousses, tête noire...(photos H.Maleysson)


"Bombyx du saule" Leucoma salicis : in copula - femelle, envergure 50 mm, ailes blanc satiné avec thorax blanc (roussâtre chez le mâle)...photos C.Fortune, Queyras


Chenille de Lymantria dispar nord-américaine...


Les beautés ravageuses de ces chenilles confèrent à cette famille une grande importance économique vu les dégâts causés aux forêts de l'Hémisphère Nord; heureusement, leurs populations sont naturellement limitées à tous les stades par des Hyménoptères parasitoides et des Diptères Tachinides et aussi par des prédateurs de chenilles (Calosome, fourmis...); mais en années d'invasions, en plus de la lutte chimique, on utilise une lutte par biosinsecticides (Bactospéine extraite de Bacillus thuringiensis) ou des pièges à phéromones; la première loi d'échenillage date de 1796 et concernait le "Cul brun" !





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