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LES ARCTIIDES, des "Ecailles" aux chenilles "oursonnes" (3) :


La "Bordure ensanglantée" ou "Ecaille roussette" Diacrisia sannio femelle, envergure 37-40 mm, milieux herbeux secs ou humides, adultes à vol plutôt nocturne... (photos H.Maleysson)


Diacrisia sannio en ponte sur Galium sp.


Diacrisia sannio femelle...(photos M.Le Masson, massif de Belledonne, 800 m)


Autre Diacrisia sannio mâle (photos C.Fortune, Bretagne)


Autre Diacrisia sannio mâle 13-05-2012, Frémonville [54] (photos P.Prevot)




Chenille mâture de Diacrisia sannio au printemps, ligne médio-dorsale jaune orange, touffes de soies brunes issues de verrues en relief, taches latérales blanches, sur diverses plantes basses et bruyères (photos P.Legros)




Autre stade de la chenille de Diacrisia sannio parasitée par 2 larves...(photos M.Billard)




Autre chenille de Diacrisia sannio sur Hypéricum ornemental (photos M.Le Masson)


la "Ménagère" Dysauxes punctata envergure 22 mm , nombre de taches variable, chenille lichenivore...(photo M.Chevriaux) - "Ecaille du séneçon" Tyria jacobaeae, envergure 38 mm...


Dysauxes punctata : (photo J.P.Lavigne, Vinon-sur-Verdon) - in copula (photo J.P.Marino)


Autres exemplaires de Dysauxes punctata...(photos P.Falatico)


Dysauxes punctata avec son abdomen jaune à points médians noirs (jaune safran chez D.famula) photos M.J.Ledoux, Var


Dysauxes punctata in copula...(photos G.Champier, Isère)


La "Servante" Dysauxes ancilla, envergure 25 mm, aile antérieure avec 3 taches postmédianes blanchâtres, les 2 plus grosses séparées (en partie fusionnées chez D.famula), ici sir Cirsium monspessulanum...(photo C.Fortune, Queyras)




Dysauxes ancilla femelle : ailes ant. café au lait avec 3 taches postmédianes, les 2 plus grosses séparées; la base de l'aile postérieure est jaune donc une femelle (photos M.Le Masson)





Un Arctiine exotique africain : Secusio strigata...(photo C.Fortune, Tanzanie)


Chenille d'Arctiine Euchromini mexicaine (pour certains Cténuchide Euchromine)...(photo J.P.Marino, environ de Palenque (Chiapas), Mexique, 25/01/2024)





l'"Ecaille du séneçon" Tyria jacobaeae : présent de mai à juillet dans toute la France (photos L.Weitten) - Tyria jacobaeae vole souvent longtemps au ras de la végétation basse avant de se poser...


Tyria jacobaeae...(photo P.Prevot, 25-05-2014, près de Saint-Avold 57800)


la "Goutte de sang" Tyria jacobaeae : chenille sur "Seneçon jacobé"


Ponte de Tyria jacobaeae sur "Séneçon" (photo G.Chauvin)


Chenille de Tyria jacobaeae (photo de gauche de L.Weitten)-autre photo sur jeune Seneçon des champs


Autre chenille de Tyria jacobaeae sur Senecio vulgaris dans un jardin


Exuvie (dépouille larvaire) de chenille du dernier stade de Tyria jacobaeae fixée sur une tige de Senecio vulgaris
(les fils blanchâtres qui l'emprisonnent correspondent aux fils de soie secrétés par elle pour la confection du cocon à la nymphose, cocon qui est à terre le plus souvent)


Autre "Ecaille pourprée" Rhyparia purpurata mâle, envergure 45 mm, chenille polyphage (photos A.Linda)


Chenille de l"Ecaille pourpre" Rhyparia purpurata sur feuilles de Rumex...(photos O.Sigaud)


Chenille jeune de Diacrisia (Rhyparia) purpurata : verrues portant des touffes de soies, verrues rousses dorsalement et grisâtres sur les côtés, tête d'un noir luisant, sur nombreuses plantes basses et arbustes (photos A.Wojtyra, Oise)


Autre vue de Rhyparia purpurata avec son tégument noirâtre, ses verrues portant des touffes de soies serrées (rousses dorsalement et grisâtres sur les flancs), tête d'un noir luisant...(photo G.Colombel)


Autre chenille de Diacrisia(Rhyparia) purpurata sur Orchis purpurata; chenille polyphage (photos Y.Gonnet, Lozeron, 26)


L'"Ecaille des steppes" Hyphoraia testudinaria femelle, envergure 35 mm, chenille polyphage, Cévennes 700m (photo M.Chouillou) - Autre exemplaire jurassien de Parasemia plantaginis mâle, envergure 35 mm...(photo E.Crochat)
(Hyphoraia aulica est très proche de l"Ecaille des steppes" mais sa répartiton en France, d'après P.Leraut, va de la région lyonnaise à l'Alsace uniquement...)


"Ecaille du plantain" Parasemia plantaginis femelle jurassienne...(photos E.Crochat)


Autres Parasemia plantaginis femelle et mâle..(photos A.Linda)


Parasemia plantaginis mâle alpin (photo A.Linda)


Autres Parasemia plantaginis; nombreuses formes...(photos C.Fortune, Alpes du Queyras)


Chenille de Parasemia-plantaginis (photos J.P.Lavigne, Queyras)


Autre chenille de Parasemia plantaginis...(photo J.M.Desjacquot, Savoie)


L'"Ecaille striée" Coscinia (Spiris) striata femelle, envergure 35 mm, les taches noires des nervures antérieures sont ici effacées ce qui n'a pas facilité l'identification (photo H.Robert)


Coscinia striata mâle : photo J.P.Lavigne, jardin de Provence - photo M.J.Ledoux, Var


Coscinia striata : mâle (photos J.M.Chauvin) - chenille (photo H.Maleysson)


Chrysalide de Coscinia striata...(photo P.Falatico)






Diverses vues de Spiris (Coscinia) striata femelle (photos P.Falatico)


Autre Spiris striata femelle...(photos J.M.Desjacquot, Bulgarie)


Le "Crible" Coscinai cribaria mâle, envergure 35 mm : ailes antérieures très variables ce qui a donné lieu à de nombreuses descritpions de sous-espèces ou formes ; la forme type a 3 lignes transverses noirâtres diffuses à l'aile antérieure, c'est surement ici la forme candida des Alpes avec les dessins très estompés et l'aile presque blanche...(photo C.Fortune, Queyras) - Coscinia striata femelle




Coscinia cribaria...(photos C.Desjacquot, Valnontey, Savoie, 74)


"Ecaille du myosotis" : Utetheisa pulchella mâle, migratrice, espèce méridionale


L"Ecaille du myosotis" ou la "Gentille" Utetheisa pulchella, envergure 28-40 mm, chenille polyphage surtout sur Borraginacées...(photos C.Pallard et A.Cochet)



Autre Utetheisa pulchella...(photos M.J.Ledoux, Var)





Utetheisa ornatrix : grande variabilité de l'extension des taches ou bandes rouges, commun en zone xérophile des Antilles (photos C.Fortune, Guadeloupe)




Chenille d'Uthetheisa ornatrix sur la Fabaée à fleurs jaunes Crotalaria retusa : brun orange avec des bandes noires irrégulères sur chaque segment avec marques blanches sur les marges antérieures et postérieures de chacune de ces bandes noires; verrues avec longues soies comme la plupart des chenilles d'Arctines (photos C.Fortune, Guadeloupe)





Chenille de la "Gentille" ou "Ecaille du myositis" Utetheisa pulchella : 30 mm maxi, longues soies dispersées, région dorsale blanc-jaunâtre, bande rouge-rangé avec dessins noirs sur chaque segment, tête ougeâtre avec Y blanc jaunâtre, chenille sur Borraginacées surtout (Myosotis, Bourrache...) photo A.T.Macneall

4-sous-Famille des Callimorphines :

Autrefois classée dans une Famille à part : F/ Callimorphides mais elle ne diffère des Arctiides que par l'anastomose courte de 8 avec R aux postérieures !


Nervation des Callimorphines

-assez grande taille 50-60 mm; ocelles présents
-antennes simples filiformes dans les 2 sexes
-organes tympaniques thoraciques bien développés
-chenilles noires tachées de jaune et verrues poilues

2 espèces en France de Callimorpha :


"Ecaille marbrée ou lustrée" ou "Ecaille rouge" Callimorpha dominula, envergure 50 mm, chenille sur plantes basses...(photos M.C.Imbert et E.Crochat)
(ailes antérieures noires à reflet lustré bleu verdâtre et des taches arrondies blanches ou partiellement orangées; ampleur des taches et couleur de fond variable : différentes formes)


Autre Callimorpha dominula ...(montage-photos P.Prevot)


Autre variante de Callimorpha dominula...(photos D.Kemp et J.C.Brison)


Callimorpha dominula (photoc C.Fortune et J.P.Petit)




Autres vues de Callimorpha dominula...(photos G.Champier)


Chenilles de Callimorpha dominula...(photos J.M.Chauvin et J.Balda)


"Ecaille chinée" Euplagia(Callimorpha) quadripunctaria : commune partout en été, forme à ailes post. jaunes dans l'Ouest (lutescens), chenilles plus polyphages


Euplagia quadripunctaria, vues dorsale et ventrale (photos J.Bierrewaerts)


Autre photo de l'Ecaille chinée" Euplagia-quadripunctaria sur inflorescence de Buddleia - sur un miroir (photo M.Lamarlere)


L'effet miroir permet de visualiser le dessus et une partie du dessous des ailes...(photos P.Falatico)


Euplagia quadripunctaria se nourrissant sur Leucanthemum et sur Cosmos...


Autres photos d'Euplagia quadripunctaria, l'"Ecaille" la plus commune...


Forme lutescens, moins commune, d'Euplagia quadripunctaria, sur Eupatoire chanvrine en Bretagne...(photos G.Chauvin)


Vue originale de profil d'Euplagia quadripunctaria...(photo S.Rolandez)


Chenille d'Euplagia quadripunctaria, maxi 50 mm, verrues orangées avec soies courtes, bande médio-dorsale jaunâtre, série longitudinale latérale de dessins blanc jaunâtre, polyphage (photos G.Chauvin)


Chenille d'Euplagia quadripunctaria...(photo J.Balda)


Autre chenille lovée d'Euplagia quadripunctaria début mai en Bretagne...






Diverses vues d'une autre chenille d'Euplagia quadripunctaria...(photos A.Wojtyra, Oise)




Euplagia quadripunctaria : chenille et chrysalide avant émergence de l'imago...(photos J.Bierrewaerts)

5-sous-Famille des Syntomines : certains en font une famille à part des Cténuchides comportant les genres Syntomis, Syntomeida, Dysauxes, Euchromia...




La "Fausse-Zygène du pissenlit" Syntomis phegea, localisée aux vallées des Alpes méridionales (photos C.Fortune, Mercantour)


Autre exemplaire italien de Syntomis phegea in copula...(photo C.Noir)


Syntomis (Amata) phegea...(photos P.Falatico)
(difficile de séparer d'une autre espèce : S.kruegeri)


Amata phegea...(photos G.Champier, Maurienne)


Autres Amata phegea en grand nombre...


Le grand nombre d'Amata phegea sur les fleurs est une aubaine pour les Réduves prédatrices...(photos G.Champier, Maurienne)


Amata cf.marjana (photo J.M.Desjacquot, Bulgarie)





Syntomis cerbera aux 5 bandes rouges abdominales...(photo C.Fortune, Tanzanie)


Syntomeida melanthus femelle , une certaine ressemblance avec des Sésiides...(Guatémala, photo J.M.Chauvin)




Cette Famille importante au niveau mondial n'a que peu de représentants en France en comparaison; ces papillons sont cependant bien connus et répandus pour avoir été affublés depuis longtemps de noms populaires ("Ecailles" de toutes sortes); mais les plus intéressants, sur le plan écologique, restent cependant les Lithosiines (moins connues car n'ayant pas l'aspect type d"Ecailles") car elles se nourrissent toutes exclusivement de lichens sensibles à la pollution de l'air : ces Lithosiines sont donc, au même titre que les lichens dont ils se nourrissent, des espèces bio-indicatrices de la pollution de l'air (travaux récents de S.Simonson aux USA, Colorado)





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